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AcidReport

Eurovision 2025

AcidReport – Uncategorized – Eurovision 2025

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Gabriel Schwarb

9 mayo 2025
Eurovision 2025

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  • L’apartheid sur scène
    • Quand la complicité devient spectacle
    • Une lettre de rupture : « Plus jamais ça »
    • KAN : la voix d’un État criminel
    • Une scène couverte de sang
    • L’UER, arbitre de l’indécence
    • Le boycott s’organise. La rupture est consommée.
    • Il ne s’agit plus de musique. Il s’agit de dignité.

L’apartheid sur scène

Quand la complicité devient spectacle

Cette année, l’Eurovision n’a plus rien d’un concours musical. C’est un théâtre de l’indécence, une opération de blanchiment médiatique offerte à un État criminel. Tandis que des enfants meurent sous les bombes à Gaza, Israël monte sur scène, maquillé en nation ordinaire. Ce n’est plus une erreur. C’est une trahison.

Une lettre de rupture : « Plus jamais ça »

Ils sont plus de 70 anciens participants à oser dire tout haut ce que les institutions refusent d’admettre. Dans une lettre ouverte publiée par The Independent, ils dénoncent la chaîne israélienne KAN comme “complice du génocide en cours à Gaza” et appellent l’UER à rompre immédiatement ses liens avec l’État israélien.

Parmi eux, trois représentants français : La Zarra, Jessy Matador et Marie Line. Mais surtout un raz-de-marée moral : des artistes venus d’Islande, d’Irlande, de Norvège, de Grèce, de Suisse, de Finlande, qui osent une vérité simple : un État en train d’exterminer une population n’a rien à faire sur une scène européenne.

Ils rappellent qu’en 2022, la Russie avait été exclue pour l’invasion de l’Ukraine. Et demandent : “Combien d’enfants palestiniens faut-il tuer pour mériter la même sanction ?”

KAN : la voix d’un État criminel

Le problème n’est pas qu’Israël participe. C’est qu’un organe d’État, militarisé et raciste, y soit invité comme si de rien n’était.
KAN, la chaîne publique israélienne, n’est pas un simple diffuseur. C’est un rouage d’un régime d’apartheid reconnu comme tel par Amnesty International, Human Rights Watch, les Nations Unies et d’innombrables ONG juives progressistes.
Elle justifie les frappes sur les hôpitaux, qualifie les enfants morts de “dommages collatéraux”, et diffuse des campagnes de propagande où les Palestiniens sont décrits comme des menaces existentielles. Elle relaie les propos de ministres appelant à raser Gaza. Elle nie l’existence d’un peuple palestinien. Elle banalise les crimes. Et elle se produit aujourd’hui sur une scène financée par les impôts européens.

En mai 2023, un de ses journalistes a été filmé riant avec des soldats, en train d’écrire un message sur un obus destiné à Gaza. Ce n’est pas une anecdote. C’est un acte de guerre psychologique. Et c’est cette même chaîne que l’UER autorise à participer au plus grand événement télévisé d’Europe.

Une scène couverte de sang

Chaque note qui sera chantée par Israël à Bâle résonnera sur les ruines de Rafah. Chaque projecteur allumé sur leur performance éclipsera un peu plus les fosses communes de Khan Younès. Chaque seconde d’antenne sera une insulte jetée à la mémoire des familles ensevelies vivantes sous les décombres, aux milliers de corps sans nom, carbonisés par des bombes américaines à fragmentation.

Depuis octobre 2023, plus de 38 000 Palestiniens ont été tués, selon le ministère de la Santé de Gaza. Parmi eux, plus de 15 700 enfants et 10 200 femmes. À cela s’ajoutent plus de 87 000 blessés – des corps mutilés, des vies brisées, des milliers de personnes amputées ou aveuglées, des hôpitaux débordés, ciblés, effondrés. C’est un crime contre l’humanité en plein écran.

Et pourtant, dans l’univers aseptisé de l’Eurovision, le rideau reste baissé sur le massacre.
C’est plus qu’une hypocrisie. C’est une complicité culturelle.

L’UER, arbitre de l’indécence

Face aux protestations, l’Union européenne de radio-télévision répète que “l’Eurovision n’est pas un événement politique”. Cette phrase, en 2025, est un mensonge pur. Choisir d’ignorer un génocide est un choix politique. Choisir de ne pas exclure un État criminel, c’est s’en faire complice.

L’UER n’est pas neutre. Elle est l’outil d’un deux poids deux mesures permanent.
Elle exclut la Russie mais accueille Israël. Elle refuse toute voix palestinienne sur scène, mais déroule le tapis rouge à l’occupant. Elle trahit ses propres principes, et ridiculise ce qu’il reste du mot “Europe”.
Et cette année, c’est à Bâle — au cœur d’une Suisse officielle obsédée par sa neutralité — que cette hypocrisie atteint son sommet.

Le boycott s’organise. La rupture est consommée.

La mobilisation en Suisse alémanique est massive : manifestations à Bâle, concerts alternatifs à Zurich, appels au boycott à Berne. Des collectifs comme Palästina Kultur Kollektiv, Künstler für Gaza, ou encore Médias Libres CHdénoncent “l’Eurovision de la honte” et exigent la disqualification immédiate d’Israël.

L’édition 2025 est déjà la plus politisée, la plus haïe, la plus indéfendable de l’histoire du concours. Loin de l’unité et de la fête, l’Eurovision est devenue un outil de propagande, un rideau de paillettes sur un charnier.

Il ne s’agit plus de musique. Il s’agit de dignité.

Les artistes qui signent cette lettre ne sont pas radicaux. Ce sont des professionnels. Des amoureux de la musique. Ils ne boycottent pas l’art. Ils boycottent l’impunité.
Ils ne chantent pas pour des États, mais pour des peuples. Et aujourd’hui, ils refusent de faire le spectacle pendant qu’un peuple entier est réduit à néant.

L’histoire jugera.
L’Eurovision 2025 restera dans les mémoires, non pour sa musique, mais pour sa lâcheté.
Car inviter un État génocidaire à chanter, c’est faire danser les morts.

G.S.

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Gabriel Schwarb

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Escritor suizo-colombiano, estratega en comunicación y narrativa, y Fundador y Editor en Jefe del medio independiente AcidReport. Escribe desde la frontera entre la memoria y el cansancio, sin pertenecer a ningún aparato, sin pedir permiso. No busca fama ni redención: busca precisión, contexto, verdad.

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Con una trayectoria de más de dos décadas en el campo visual y narrativo, su trabajo se sitúa en un territorio incómodo para el poder y ajeno al consenso. Publica para no olvidar, para no volverse indiferente, para dejar constancia. Rechaza el optimismo institucional y la neutralidad aparente del periodismo decorativo.

Desde Suiza, pero no desde el silencio, articula una escritura radicalmente independiente, anclada en la experiencia, el rigor y la sospecha permanente hacia todo discurso dominante.

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